COP28 : une soixantaine de pays s’engagent à limiter leurs émissions liées au refroidissement
Lors de la 28e conférence de l’ONU sur le changement climatique (COP28) à Dubaï, une soixantaine de pays, dont les Etats-Unis, le Canada et le Kenya, se sont engagés à réduire d’ici 2050 leurs émissions liées aux technologies de refroidissement. En parallèle, le groupe de coordination arabe (ACG) a annoncé qu’il allouerait environ neuf milliards d’euros pour soutenir la transition énergétique jusqu’en 2030. Les Etats-Unis, le Canada et le Kenya font partie des 63 pays qui se sont engagés à réduire considérablement leurs émissions liées aux technologies de refroidissement, qui comprend la réfrigération des aliments et des médicaments ainsi que la climatisation. Le Global Cooling Pledge marque la première initiative collective au monde visant à réduire d’ici 2050 leurs émissions liées au refroidissement d’au moins 68 % par rapport aux niveaux de 2022. Le plan énumère également une série d’autres objectifs, dont l’établissement de normes minimales de performance énergétique d’ici 2030.
Quelque 1,2 milliard de personnes ayant besoin de technologies de refroidissement n’y ont toujours pas accès. La capacité installée devrait tripler d’ici le milieu du siècle, sous l’effet de la hausse des températures, de la croissance démographique et de l’augmentation des revenus.
Le groupe de coordination arabe (ACG) a déclaré en marge de la COP28 qu’il allouerait dix milliards de dollars (environ 9,3 milliards d’euros) pour soutenir la transition énergétique jusqu’en 2030, a indiqué l’agence de presse nationale des Emirats arabes unis (WAM). Le financement de l’ACG, une alliance comprenant des institutions de développement régionales et internationales, est destiné à «conduire une transition complète et abordable vers les énergies renouvelables dans les pays en développement», a ajouté WAM.
Un nombre record de 4,7 milliards de passagers attendus en 2024
Les compagnies aériennes s’attendent à transporter l’année prochaine 4,7 milliards de passagers dans le monde, un «record historique» surpassant les 4,54 milliards de 2019, avant la crise sanitaire, a indiqué l’Association internationale du transport aérien (Iata).
Dès cette année, les transporteurs auront effacé les effets du Covid-19 dans leurs comptes, revenant dans le vert avec des bénéfices nets cumulés de 23,3 milliards de dollars, selon l’Association internationale, qui a ainsi plus que doublé ses précédentes projections de 9,8 milliards, publiées en juin dernier.
L’organisation a prévu 4,29 milliards de voyages aériens cette année, une légère révision en baisse par rapport aux 4,35 annoncés en juin.
Pour 2024, les bénéfices devraient «largement se stabiliser» à 25,7 milliards de dollars, selon Iata, sur un chiffre d’affaires global sans précédent de 964 milliards, à comparer aux 896 estimés pour 2023 et aux 838 milliards de 2019.
Secteur économique parmi les plus touchés par la crise sanitaire, en raison de la fermeture des frontières et autres restrictions de déplacement, les compagnies aériennes ont subi des pertes cumulées de quelque 183 milliards de dollars entre 2020 et 2022. La forte reprise de 2023 s’est traduite par des prix de billets élevés, la demande de voyages étant supérieure aux capacités des compagnies, limitées par des livraisons retardées d’aéronefs et d’autres difficultés opérationnelles.
L’Opep+ sabre la production face à la chute des prix du pétrole
Après un report de la décision pour cause de désaccord, plusieurs membres de l’Opep+ ont annoncé de nouvelles coupes de production de pétrole pour 2024, avec l’objectif d’enrayer la récente chute des cours.
Une nouvelle fois, les efforts sont essentiellement supportés par les deux piliers de l’alliance des pays exportateurs d’or noir, l’Arabie Saoudite et la Russie.
A l’issue d’une réunion des ministres du groupe, Ryad a annoncé l’extension de sa mesure de réduction d’un million de barils par jour (bpj) jusqu’à «la fin du premier trimestre 2024».
Moscou va abaisser sur la même période ses exportations de brut et de produits pétroliers de 500.000 barils quotidiens.
Parmi les 23 membres, d’autres pays, comme les Emirats Arabes Unis, l’Irak, le Koweit, le Kazakhstan, l’Algérie ou Oman vont également procéder à des diminutions de moindre ampleur, a précisé l’alliance.